3230 Adelberg MEYER ZUM PFEIL ¹

  General Notes:

Conseiller, Chef de la Tribu des Pêcheurs

Le procès de sorcellerie d'Adelberg Meyer
La première mention des accusations de magicien et de maître sorcier contre Adelberg se trouve dans le compte-rendu du conseil du 15 septembre 1617, alors qu'Adelberg était toujours détenu à la tour de la prison au-dessus de la porte du Rhin. Dès la séance du conseil du 17 septembre, il est transféré à la tour de Spalen et on fit appel aux conseils des facultés de théologie et de droit concernant cette affaire.
Lors de l'inventaire de ses biens et la clôture de sa propriété dans le faubourg Saint-Jean, les fonctionnaires du tribunal mirent la main sur les objets compromettants, tel miroir, anneaux, une cassette en argent, livres de légendes hébraïques, livrets de magie et de formules magiques, et que ces objets furent ensuite mis en relation avec son comportement traître et perfide, ses jurons contre Dieu, et que de tous ces éléments, on construisit les accusations de magicien et de sorcier.
Malheureusement, les dépositions au sujet de cette affaire n'ont pas été conservées. Le conseil prononça le jugement contre Adelberg très rapidement, dès le 22 décembre selon le compte-rendu, et cela avec une rigueur extrême.
L'avis de la faculté de théologie et de droit au sujet de l'affaire d'Adelberg est conçu en ces termes : " Adelberg Meyer devra être révoqué de ses fonctions, reclus dans une habitation, ses biens confisqués, faire amende honorable et être entendu le lendemain. "
Il ne s'agissait pas seulement de l'accusation de sorcellerie, mais aussi du comportement d'Adelberg durant le procès de succession : blasphème, faux témoignage, faux et destruction de preuves.
La faculté de droit considérait toute l'affaire sous le même angle que les pasteurs et tenait pour avéré que même si l'on ne pouvait constater de grave péché de magie ni d'une alliance explicite avec le diable, il était malgré tout vrai qu'Adelberg avec eu recours aux conseils de sorcier pour ses affaires et donc qu'il tenait plus en estime ces pratiques superstitieuses et perverses plutôt que de placer sa confiance en Dieu. Même si l'on s'avisait que les dépositions ne puissent être retenues à sa charge, la découverte chez lui des anneaux magiques, la cassette en argent et des livres de cabale hébraïque étaient des preuves suffisantes pour l'accabler.
Pourtant, il aurait mérité la peine de mort du fait du blasphème multiple, faux à plusieurs reprises, actions méchantes, utilisations de faux sceaux, destruction de preuves, et toutefois, il pourrait suffire de le révoquer de toutes ses fonctions, de le bannir du pays, de lui confisquer ses biens et de lui infliger toutes les autres peines prévues, selon la coutume du pays.
Dans cette perspective, Adelberg fut astreint le jour suivant à faire amende honorable, qui devait être renouvelée de temps à autre.
Il promet ensuite de respecter tout ce qui est écrit et devra être interné dans une maison à définir, et dont il ne devra sortir ni de jour ni de nuit. Ce document est signé de lui de sa signature tremblante.
Adelberg fit encore parler de lui. Comme il n'y avait pas encore de maison prête pour purger sa peine d'internement, il fut de nouveau placé en détention au Spalenturm, les frais devant être pris en charge par ses fils et ses gendres.
La liquidation de l'héritage Mentelin occupa les tribunaux encore de nombreuses années. Le Conseil avait décidé en son temps, que les Eckenstein devaient recevoir gain de cause en premier lieu. Hieronymus Meyer se plaignit ensuite au nom de son père que ces derniers avaient saisi sa part d'héritage. Ce n'est que le lundi 20 mars 1620 que le prévôt du tribunal de la ville rendit son jugement dans le procès de la succession Mentelin : bien qu'Adelberg Meyer ait commis de graves manquements et des actions punissables, le Conseil s'en tient au jugement donné précédemment.
Les fils et gendres d'Adelberg annoncent au Conseil qu'ils accordent une pension annuelle de 200 florins à leur père et beau-père, et qu'ils achètent pour lui une maison. Le Conseil autorise cet achat, mais renouvelle une décision précédente disant que les huissiers de la Rheintor devront être payés et précise le montant de la rémunération hebdomadaire des domestiques d'Adelberg, valet et servante.
Un des derniers signes de vie d'Adelberg est une supplication pour sa libération, afin de pouvoir d'assister aux offices religieux. Le conseil, quelque peu sceptique concernant ses besoins religieux, refusa et lui imposa en revanche la visite du pasteur.

Source: Jean Ferran ²

  Death Notes:

Source: Jean Ferran Pedigree Chart for Sarah Iselin

Adelberg married 3231 Ursula MENTELIN, daughter of 6462 Hieronymus MENTELIN and 6463 Anna WILD, in 1583 in Basel, Basel, Bâle-Ville, Suisse. (3231 Ursula MENTELIN was born on 15 May 1565 in Basel, Switzerland ² and died on 18 Oct 1594 in Basel, Switzerland ².)

  Marriage Notes:

Source: Jean Ferran Pedigree Chart for Sarah Iselin
7 enfants 1586 - 1594

Adelberg next married Elisabeth VON SPEYR, daughter of Franz VON SPEYR and Sarah BAUMANN, on 2 Aug 1597 in Basel, Switzerland. The marriage ended in divorce in 1616. (Elisabeth VON SPEYR was christened in 1547 in Basel, Switzerland and died in 1625 in Basel, Switzerland ³.)