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Spouses/Children:
1. Unknown
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Gausbert Ier DE GOURDON Seigneur de Gourdon
- Born: Abt 1000
- Marriage (1): Unknown
- Died: After 1065
General Notes:
http://gw.geneanet.org/alainmh?lang=fr&pz=hugues&nz=de+fresnoy&ocz=0&p=gausbert+ier&n=de+gourdon
Attesté pour la première fois en 1037.
Abbé-chevalier de Moissac.
A propos de l'Abbaye de Moissac : Vers 1030, au temps de l'abbé Raimond 1er, l'église abbatiale (probablement celle qu'avait bâtie Louis le Débonnaire) s'écroula tout à coup. < C'était, > dit Aimery, qui rapporte l'événement, < le signe précurseur des désordres quiallaient bientôt éclater . > Et , en effet , la condition du monastère , déjà fort triste depuis longtemps, ne tarda pas à devenir encore pire. Peu de temps avant sa mort, en 1037 environ, Guillaume III, surnommé Taillefer, comte de Toulouse, imagina de vendre son abbatiat de Moissac à Gausbert de Gourdon ou de Castelnau 1 . La vente, passée par acte authentique , fut conclue moyennant le prix de trente mille sous 2. Quant aux droits de suzeraineté , ils furent spécialement réservés par le comte pour lui et ses successeurs 3. Grâce à ce marché simoniaque, l'abbaye se trouva donc avoir deux tyrans au lieu d'un. Tant que Raymond vécut, les moines purent cependant compter encore sur quelque protection : mais sa mort leva la dernière barrière opposée au désordre. Maîtres de l'élection, le comte de Toulouse et Gausbert firent tomber le bâton abbatial aux mains d'une de leurs créatures, Etienne 4, futur complice de leurs déprédations. Le premier acte de celui-ci fut de confirmer, par une investiture solennelle, l'abbatiat militaire à Gausbert de Gourdon. Livrée à de pareils défenseurs, l'abbaye ne tarda pas à devenir une véritable caverne de larrons. dit Aimery, in L'abbaye de Moissac. Notes d'un voyage archéologique dans le sud-ouest de la France., Bibliothèque de l'école des chartes, 1850, vol. 11, n° 1, pp. 89-147, de Jules Marion.
Références 1. Castelnau de Vaux, plus tard Castelnau de Montratier, Lot, arrondissement de Cahors. — Cette seigneurie appartenait à la maison de Gourdon, dès la fin du douzième siècle; d'où la conjecture très-plausible que Gausbert, seigneur de Castelnau , était en même temps de la maison de Gourdon. 2. Environ 150,000 francs de notre monnaie actuelle. 3. Ann. ord. S. Bened., IV, p. 627; Gall, christ,, I, col. 161; Hist, de Languedoc, II, p. 176; Chron. d Aimery de Peyrac, loi. 157 r°; Chron. ms. du Quercy. — Le titre d'abbé-chevalier (abbas miles) paraît ici pour la première fois. Jusque-là, les comtes de Toulouse l'avaient confondu avec leur titre plus relevé de seigneurs suzerains : mais ils n'en possédaient pas moins tous les droits et privilèges attachés par un long usage à l'abbatiat militaire. Ces expressions de la Chronique de Moissac (dans le Recueil des Hist, de France), < que Gausbert en fut le premier abbé-chevalier, > doivent donc être entendues en ce sens, qu'il fut le premier qui posséda l'abbatiat militaire détaché de la suzeraineté, et nullement qu'il fut revêtu par le comte de Toulouse de fonctions créées tout exprès pour lui, ainsi qu'on pourrait l'induire des termes équivoques du chroniqueur : < Eidem c¶nobio Pondus comes prac- fecit abbates milites, et primus abbas miles fuit Gausbertus. > 4. Aimery de Peyrac donne à cet abbé le nom de Pierre. Le nom d'Etienne, adoplé par le Gallia Christiana (I, col. 161), est d'ailleurs confirmé par le texte d'une charte (Cartul. de Moissac, I, p. 67).
Gausbert married.
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